Quelques chiffres pour comprendre l’importance du bilan auditif 1…
Aujourd’hui, en France :
- 6 millions de personnes, soit presque 1 sur 10, reconnaissent souffrir de troubles auditifs
- Sur ces 6 millions, 85 % d’entre elles ne seraient pas appareillées
- 50 % des Français n’ont jamais fait de test auditif
Que peut-on en déduire ? Sans doute que trop peu de nos concitoyens ont le réflexe de prendre rendez-vous pour un premier bilan auditif ! Pourtant, dès la soixantaine, des tests audioprothétiques réguliers sont une bonne idée, d’autant plus qu’ils sont gratuits… Même lorsque la personne ne ressent aucun symptôme, ils lui donnent un point de repère essentiel pour constater plus tard une éventuelle baisse de son audition.
Le test auditif : trois étapes essentielles
Lorsque vous franchirez la porte de votre centre de l’audition à Lyon, vous serez accueilli par un professionnel qui prendra le temps de réaliser un bilan complet. Celui-ci comprend habituellement 3 étapes :
- L’entretien : votre audioprothésiste vous posera quelques questions pour déterminer la nature et l’ampleur de vos troubles. Par exemple : avez-vous des antécédents médicaux ? Prenez-vous un traitement otoxique (nocif pour l’audition) ? Y a-t-il dans votre famille des personnes atteintes de pertes auditives précoces (avant 50 ans) ? Enfin, êtes-vous particulièrement exposé au bruit dans votre environnement professionnel ou quotidien ?
- L’examen initial : le spécialiste examinera vos oreilles à l’aide d’un otoscope, afin de vérifier l’origine de votre baisse d’audition
- Le test global d’audition : celui-ci se déroule dans une pièce insonorisée. Appelé aussi test audiométrique, il nécessite le port d’un casque. Deux types d’examens principaux se succèdent : l’audiométrie tonale, lors de laquelle vous entendrez des sons de diverses fréquences, graves à aigus ; puis l’audiométrie vocale, durant laquelle le spécialiste vous fera écouter des séries de mots, que vous devrez répéter.
- D’autres tests plus poussés peuvent vous être proposés : le test in vivo, ultra-précis et qui nécessite d’introduire une sonde dans votre conduit auditif ; l’impédancemétrie, qui mesure votre capacité à entendre des sons purs à l’aide d’un transmetteur placé derrière l’oreille ; et enfin la tympanométrie, pour vérifier la mobilité de votre tympan
1 Source : Audition Conseil France